Paris Turf du 16/06/2018 - Le point de vue d'Olivier

"Monter au Feeling

Le Prix de Diane est important pour moi car il n’y a que très peu de courses classiques chaque année en France. Je vais disputer dimanche mon vingt-quatrième et tout le monde le sait, je ne l’ai jamais remporté. Bien sûr, je voudrais inscrire mon nom au palmarès de cette épreuve mais cela ne m’empêche pas de dormir et je n’y pense pas tous les matins en me levant. Heureusement que je ne suis pas superstitieux du tout car je ne suis pas passé loin plusieurs fois. Surtout en 2001, quand je montais Aquarelliste qui a changé d’entourage quinze jours avant le “Diane”. J’ai perdu la monte après avoir remporté la préparatoire et elle a gagné. J’ai pris de nombreuses places également (N.D.L.R. : quatre fois deuxième : Miss Tahiti en 1996, Dance Routine en 2002, Argentina en 2005 et Galikova en 2011 mais aussi cinq troisièmes places dont une fois avec Goldikova en 2008). J’ai souvent eu des pouliches de 1.600 mètres entre les mains ce qui explique ma réussite dans les Poules mais moins dans le Prix de Diane. Cette année, je suis associé à Castellar, la sœur de Recoletos avec qui je viens de gagner le Prix d’Ispahan. Il y a toujours un doute sur la distance et sur la montée de Chantilly mais ce qui est très bien avec elle, c’est sa maniabilité. On peut la monter où on veut et donc le numéro à la corde n’aura pas vraiment d’importance. Le terrain ne m’inquiète pas car elle va partout. J’aborde donc ce groupe I en pleine confiance d’autant que l’écurie de Carlos Laffon-Parias est en forme. Je connais l’opposition un peu mais je ne suis pas quelqu’un qui fait à proprement parler le papier. J’ai la chance de pouvoir monter au feeling et m’adapter aux circonstances de course. Si on a un plan dès le départ et qu’il est à jeter aux oubliettes au bout de cent mètres, on est perdu. Je préfère ne rien prévoir. Cela a plutôt bien fonctionné depuis le début de ma carrière.

Olivier Peslier, crack-jockey"

Grand match en perspective entre les deux meilleurs jockeys (et amis) Frankie et Olivier ...